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L’efficacité des méthodes physiologiques pour faciliter la conception

Dre Suzanne Parenteau
Dre Suzanne Parenteau

L’efficacité des méthodes physiologiques pour faciliter la conception n’a pas été mesurée de la même manière ni aussi extensivement que leur efficacité pour éviter la conception. La principale raison est que le potentiel de fertilité des couples au départ, avant toute adoption d’une méthode spécifique, est extrêmement variable, dépendamment de l’âge de chaque partenaire, de conditions génétiques, de l’état de santé, de la nutrition, de l’usage de tabac, d’alcool ou de drogue, de l’usage préalable de contraception, de la salubrité des conditions de vie, du stress, des effets cumulés des polluants physiques, chimiques et électroniques et du temps depuis lequel le couple tente d’obtenir une grossesse.

Tout de même, quelques études ont prouvé que l’identification de la phase de fertilité maximale grâce à l’évaluation de la glaire cervicale, augmentait le taux de fertilisation.

Selon Mu et Fehring, parmi 124 couples qui désiraient une grossesse, le taux de conception a été de 87 % à 12 mois dans les cycles où les jours de glaire culminante avaient été utilisés comparativement à 5 % dans les cycles où les relations sexuelles n’avaient eu lieu qu’aux autres jours.

Stanford et ses collaborateurs ont démontré une plus grande fécondabilité chez les couples observateurs de la glaire cervicale comparativement à ceux à qui on avait fait la recommandation médicale usuelle d’avoir des relations aux 2 ou 3 jours. Aussi, trois études sur des utilisateurs de méthodes naturelles, démarrées à partir du premier cycle où ils passaient en mode recherche de grossesse, ont démontré que ces couples parvenaient à une grossesse plus vite que ceux de la population générale.

Sources :
Extrait du livre La fertilité apprivoisée de Dre Suzanne Parenteau, en vente sur notre boutique en ligne.