Rechercher
Fermer ce champ de recherche.
Procréation médicalement assistée Seréna Québec

Des services en amont de la procréation médicalement assistée

Logo Seréna
Seréna Québec

La Méthode sympto-thermique en recherche de grossesse 

Si, pour tous les couples, il est précieux de connaître la période fertile du cycle menstruel de la femme, cela l’est encore davantage pour les couples en recherche de grossesse. Mais comment reconnaître cette période fertile ? 

C’est le double niveau de la température matinale qui peut démontrer qu’il y a bien eu ovulation, alors que des saignements qui ressemblent à des menstruations auraient pu être anovulaires. Cependant, savoir qu’on ovule est utile à long terme, mais dans le cycle en cours, l’information arrive quand la période fertile est déjà passée, trop tard à ce cycle pour être immédiatement utile au couple en recherche de grossesse. Aussi, la durée du plateau postovulatoire de température élevée peut mettre sur la piste d’une insuffisance lutéale, facteur d’hypofertilité ou de fausse couche précoce. 

C’est l’observation de la glaire cervicale telle qu’elle s’écoule à la vulve, en plus des changements au col utérin détectés par l’autopalpation, qui informent en temps réel les conjoints quand leur fertilité commune est à son maximum. Les caractéristiques de la glaire, et celles du col lui-même (hauteur, ouverture, fermeté et direction) sont deux indicateurs indépendants qui réagissent aux concentrations sanguines croissantes d’œstrogènes juste avant l’ovulation, que le cycle soit court ou long. Or ils sont, non seulement des signes de l’ovulation imminente et donc des jours les plus fertiles, mais aussi des facteurs de fertilité. C’est lors de ces jours que le sperme, quelles que soient ses limites (à moins d’azoospermie), profitera des conditions les plus favorables. Même si Wilcox a trouvé une fenêtre de fertilité pouvant durer jusqu’à 6 jours par cycle, on peut penser qu’elle peut être plus courte chez des couples hypofertiles, soit à cause de l’homme soit à cause de la femme. Ils ont donc avantage à exploiter au mieux leurs jours de fertilité probable.

Rôles complémentaires de Seréna auprès des couples hypofertiles 

En plus de renseigner sur les périodes de fertilité maximale de chaque cycle, la Méthode symptothermique aide parfois à déceler certaines anomalies du cycle pouvant être liées à l’infertilité et traitées. Ainsi, Seréna réfère aux professionnels compétents, les couples identifiés comme pouvant bénéficier d’une intervention médicale non-invasive à cause d’une anomalie détectée dans le graphique ou, même, de l’absence de conception après 6 mois d’essais, en ciblant la période de fertilité, tel que le suggère une initiative canadienne d’omnipratique.

Seréna peut aussi fournir des informations utiles qui favoriseront de façon naturelle les chances de conception (alimentation, perturbateurs hormonaux présents dans l’environnement, gestion du stress, etc.). Depuis plus de 50 ans, l’organisme a aidé et continue d’aider de nombreux couples à concevoir, sans intervention médicale, évitant ainsi des sacrifices qui leur coûtent à eux-mêmes et aux professionnels aussi bien qu’à la société, autant en émotion et en temps qu’en argent.

Une étape préalable indispensable à la procréation médicalement assistée

Bien des couples confondent hypofertilité et infertilité. Et c’est dans l’espace de cette nuance que notre organisme peut agir pour leur venir en aide. Les traitements de procréation assistée devraient constituer l’étape ultime du parcours d’un couple dont l’infertilité a été diagnostiquée et n’a pas pu se résoudre par d’autres traitements moins invasifs. Nous partageons l’opinion de ceux qui croient que la gratuité universelle risque d’attirer prématurément des couples hypofertiles, sans diagnostic ferme, souvent espérant la grossesse depuis des mois plutôt que des années. 

Retrouver son pouvoir d’agir et surmonter sa détresse 

Au-delà de l’aspect d’information sur la fertilité en général, l’action de Seréna peut outiller les couples en recherche de grossesse afin de faire face à leur hypofertilité. En effet, bien souvent, un sentiment de détresse résultant de la passivité et de l’impuissance habite les couples en difficulté de conception. Le soutien de Seréna, les formant à prendre en main leur fertilité, leur redonne confiance. Ils ont alors plus d’emprise et de pouvoir sur la situation, ce qui allège leur fardeau. 

Enfin l’acquisition de connaissances générales sur la fertilité de même que l’observation de leurs caractéristiques personnelles permettent à ces couples de prendre des décisions plus éclairées quant à l’issue de leur problème. Même si leur fenêtre de fertilité à chaque cycle est plus courte que la moyenne, ils apprendront à cibler ce moment-clé. 

Méconnaissance des méthodes naturelles de la part des professionnels de la santé 

Les professionnels de la santé ont peu de connaissances sur les méthodes naturelles contemporaines de régulation des naissances et de leur utilité aussi bien pour les couples qui désirent une grossesse que pour les couples qui veulent l’éviter. Beaucoup les confondent avec les calculs Ogino, calendrier, « rhythm », etc., approximations mathématiques dont l’inefficacité est légendaire. Pourtant les méthodes contemporaines sont basées sur l’observation, en temps réel, des signes corporels des fluctuations hormonales présidant à la fertilité.

La solide expertise de Seréna Québec dans les domaines du cycle menstruel, de la fertilité et de la santé reproductive pourrait être mise à profit et servir d’éclairage complémentaire à celui des partenaires impliqués dans le Programme québécois de procréation assistée. L’évolution des pratiques dans ce domaine nécessite l’apport de toutes les expertises en santé reproductive afin de contribuer au bien-être des couples en recherche de grossesse. 

Résumé du Mémoire de Seréna Québec au Commissaire à la santé et au bien-être, juin 2013.

RÉFÉRENCES

1 – Scarpa, B., Dunson, D. B., & Colombo, B. (2006). Cervical mucus secretions on the day of intercourse: an accurate marker of highly fertile days. Eur J Obstet Gynecol Reprod Biol, 125(1), 72-78.

2 – Colombo, B., Mion, A., Passarin, K., & Scarpa, B. (2006). Cervical mucus symptom and daily fecundability: first results from a new database. Stat Methods Med Res, 15(2), 161-180.

3 – Bigelow JL, Dunson DB, Stanford JB, Écochard R, Gnoth C, Colombo B. (2004). Mucus observation in the fertile window : a better predictor of conception than timing of intercourse. Hum Reprod 19 (4) : 889-892. 

4 – Brosens, I., Gordts, S., Puttemans, P., Campo, R., Gordts, S., & Brosens, J. (2006). Managing infertility with fertility-awareness methods. Sexuality, Reproduction and Menopause, 4(1), 13-16. 

5 – Stanford JB, Smith KR, Dunson DB. (2003). Vulvar Mucus Observation and the Probability of Pregnancy. Obstet Gynecol 101 :1285-1293. 

6 – Wilcox AJ, Weinberg CR and Baird DD. (1995). Timing of sexual intercourse in relation to ovulation – effects on the probability of conception, survival of the pregnancy and sex of the baby. N. Engl. J. Med. 333, 1517-152. 

7 – Tham E. et al. (2012). NPT for infertility and recurrent miscarriage. Can. Family Physician 58, e267-e277.pdf 

8 – Serena Québec. Rapport d’activités 2012. 

9 – Blake, D., Smith, D., Bargiacchi, A., France, M., & Gudex, G. (1997). Fertility Awareness in Women Attending a Fertility Clinic. Australian and New Zealand Journal of Obstetrics and Gynaecology, 37(3), 350-352. 

10 – Choi, J., Chan, S., & Wiebe, E. (2010). Natural family planning: physicians’ knowledge, attitudes, and practice. J Obstet Gynaecol Can, 32(7), 673-678.

11 – Gautier-Lavaste, C. (2007). Planification Familiale Naturelle. Enquête auprès d’internes en médecine générale : Connaissances, intérêts pour le sujet, enseignement à la faculté et place dans une consultation au cabinet. Memoire, Université Réné Descartes – Paris5.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *