Avant d’adopter l’enseignement public des changements au col utérin comme partie intégrante de la méthode symptothermique, Seréna a fait un sondage auprès d’utilisatrices de la méthode symptothermique qui avaient expérimenté l’autoexamen du col. 107 femmes avaient un an ou plus d’expérience, et 52 moins d’un an. Les résultats compilés en 1986 furent les suivants.
Aux questions portant sur les changements détectés au col lorsque la glaire annonce l’ovulation, 88 % ont répondu : il est plus haut; 83 %, plus ouvert; 85 %, plus mou, et 55 %, redressé.
À la question : «Quel changement au col est le plus évident pour vous, lorsque votre température basale s’élève pour former le plateau postovulatoire? », les réponses mentionnent en ordre décroissant : la hauteur, l’ouverture, la fermeté, l’inclinaison.
Ce ne sont pas toutes les femmes qui pouvaient identifier les quatre changements possibles, mais toutes en identifiaient au moins un; 94 % en identifiaient deux ou plus.
À la question : «Combien de cycles estimez-vous nécessaires pour que l’observation soit valable? », 94 % ont répondu : 12 cycles ou moins, dont 79 %, 5 ou moins.
Extrait du livre La fertilité apprivoisée de Dre Suzanne Parenteau